Dernière nuit à la Bastille

Encore une nuit à la Bastille. Encore une nuit à grelotter dans ses morceaux de tissus sales qui pendent misérablement le long du corps maigrelet de Philippe. Encore une nuit à entendre les hurlements de rage et de détresse que poussent les prisonniers, autrefois des hommes.

Le jeune Roi s'était habitué à tout ça car voila plus de 6 ans qu'ils étaient devenus son quotidien. Il n'y avait qu'une seule chose qui faisait parfois vaciller la raison du jeune homme, C'était son masque. Cet immonde morceau de métal qui lui enserrait la tête, qui l'empêchait de respirer correctement, qui pesait lourd sur ses frêles épaules, qui ne lui permettait même pas de toucher son visage..

Le jeune souverain était assis sur un amas de paille, l'esprit ailleurs. Voila plusieurs nuits qu'il trouvait pas le sommeil, en prise avec des cauchemars de toutes sortes. Il en était même arrivait à la conclusion qu'il commençait à devenir foi lui aussi. Philippe se leva brusquement et s'approcha de la grille qui obstruée un large trou creusé dans la roche.
La lune, seule témoin d'un monde extérieur à ses dédales de cellules dans lesquelles résonne les cris de la mort. C'était la plus chère ami du jeune Roi. Celui-ci la contempla longuement, remuant les lèvres en une prière silencieuse.
- J'implore votre secours bel astre de la nuit. murmurra t-il da sa voix claire et douce. Je n'ai personne qui me connaisse mieux que vous., quel crime ai-je commis ?

Ce soir là, la lune était pleine et le ciel était comme à son habitude constellé d'étoile scintillante. Pas un seul nuage ne masqué ce magnifique spectacle que Mincéra aimait contempler. La jeune femme blonde, était insomniaque, certain soir, et c'était le cas de celui si, elle décida alors de se promener malgré l'heure tardive. Elle ressentait un pressentiment étrange, comme une petite voix intérieur qui lui disait d'aller à la Bastille. La jolie femme se demandait pourquoi elle sentait se besoin, après un instant d'hésitation, elle décida de suivre son instinct et se dirigea vers la prison.

Arrivée devant cet immense bâtiment en pierre, elle vit des gardes qui protégeait l'entrée, empêchant ainsi tout visiteur d'entrer. La jeune femme ne savait comment s'y prendre pour entré, mais ne voulais pas rebrousser chemin, elle décida alors d'user de son charme.

Après un long moment de négociation Mincéra entra enfin, elle passait devant des hommes qui n'avait certainement pas vu de femme depuis plusieurs années, et tous tendait les mains vers la séduisante femme qu'était Mincéra, en lui demandent de venir partager leur cellule avec plus ou moins d'élégance. La jolie femme avançait sans dénier regarder les prisonniers, elle ne savait toujours pas pourquoi elle était venu ici, jusqu'au moment où elle vit un homme au visage caché par un masque, qui implorait la lune de le secourir. Elle se dirigea vers lui, puis une fois devant sa cellule, elle s'immobilisa et le regarda, puis décida d'ouvrir la bouche et de lui demander:

"Qui êtes-vous ? et pourquoi donc portez-vous ce masque de fer?"

Philippe se retourna brusquement, tournant vers la jeune fille son visage de fer.
- Qui êtes-vous ? demanda t-il, méfiant en s'écartant de la porte. C'est le gardien qui vous envois ?
En effet, le gouverneur de la Bastille prenait souvent plaisir à faire souffrir davantage ses pauvres prisonniers.
- Parce que si c'est le cas, j'aimerai que vous retourniez auprès de lui et me laisser en paix !
Les yeux du Roi s'arrêtèrent un moment sur le visage à peine visible de la jolie jeune fille. Elle ne semblait pas lui vouloir du mal mais Philippe en n'avait plus confiance en personne.

Elle s'approcha des barreaux qui la séparaient de l'homme, elle planta ses yeux dans ce du masqué, ce qui n'était pas facile car ils étaient en partis caché par le masque. Puis elle répondit:

"Vous n'avez pas à vous en faire, je ne suis pas envoyé par ces gens. Je veux juste savoir qui vous êtes..."

Dans le regard de l'homme masqué, elle sentait un tout autre sentiment, que ceux des autre prisonniers, c'était un sentiment mêlant, la souffrance, à la méfiance et du dégout. Puis pour gagner la confiance du jeune homme, (elle ne voyait pas son visage, mais son corps montrait qu'il était jeune), elle décida de se présenter:

"Je me présente, je suis la comtesse Mincéra Grey."

Intrigué, le jeune homme s'approcha à son tour des barreaux. Voila plus d'un an qu'il n'avait pas entretenu de vrai conversation avec quelqu'un et la solitude commençait à peser aussi lourd que son masque.
- Une comtesse ? répéta t-il, surpris. Mais que venez-vous faire ici ? Pourquoi n'êtes vous pas avec votre mari ? Et comment avez fait pour entrer ici ?
Toutes ces questions se bousculées dans l'esprit confu du jeune Roi. Enfin, il réalisa qu'il n'était pas très poli d'interroger quelqu'un de cette manière, surtout lorsque l'on est un prisonnier de la Bastille.
- Veillez excuser mon empressement. murmurra en baissant la tête. Je n'avez pas l'intention de vous mettre mal à l'aise. Je m'appelle Philippe, ça fait à peu près six ans que je suis ici.

La jeune comtesse passa ses mains à travers les barreaux afin d'attraper les main de Philippe, elle savait très bien que ce qu'elle était en train de faire ne se faisait pas surtout venant d'une comtesse à une personne inconnu, de surcroit un prisonnier, mais elle en ressentait le besoin, puis elle sourit au jeune homme à la voix si douce et lui répondit.

"Vous ne me mettait pas mal à l'aise au contraire. Enfin pour vous répondre, mon mari est mort il y a de cela un ans maintenant, si je suis ici c'est parce que pour je ne sais qu'elle raison je savais que je devais venir, et si j'ai pus entrer c'est garce à quels que arguments plus que convainquant je dirais. Maintenant si je ne suis pas trop indiscrète quel crime avait vous fait pour être enfermé ici, à vous entendre vous avez l'air d'être quel qu'un de bien."

Pendant ces quels que parole échangés elle ne baissa pas un seul instant ses yeux, fixan toujour autant ce du jeune homme.

Un frisson parcourut le corps de Philippe lorsque la jeune comtesse attrappa délicatement ses mains gelées pour les mettre dans les siennes, agréablement tiède.
- Croyez, Madame, que je ne vous mens en aucune manière. Commença t-il, hésitant. A vrai dire, je n'ai aucune idée du crime que j'ai commi.
Le jeune Roi avait prononcé ses parole avec une sincérité presque qu'enfantine.
- Avant que l'on m'amène à la Bastille, je vivais dans une campagne environnant Paris avec une nourrisse qui refusait de me dire d'où je venais. Pui des soldats du Roi sont arrivés et m'ont emprisonnés en cachant mon visage avev ce masque.

La raison pour laquelle le jeune homme fut emprisonné, était courte mais convaincu la jeune comtesse d'agir:

"Très d'en ce cas ... Je vais vous faire sortir d'ici, je ne sais pas comment mais je vais trouver."

Elle réfléchi un instant et elle vit des gonds à demis cylindre soutenir les portes qui emprisonnait Philippe, alors elle se rappela de ce que son mari lui avait dit un jour et chercha un levier. Elle vit un long morceau de bois le pris et souleva les gonds ce qui décela la porte. Elle dit au jeune homme:

"Dépêchez vous on a peut-être était entendu!"

[H.S: ton mari c'était pas Will Turner par hasard ? XD]

Le jeune homme enjamba la grille et jeta un regard inquiet dans le couloir. Un instant après, des bruits de pas résonnaient dans le souterrain. Sans réfléchir, Philippe attrapa le main de Mincéra et l'entraina à sa suite dans sa cellule avant de rabattre la grille devant l'entrée afin de donner l'impression qu'il était encore enfermé.
- Cachez-vous ! Ordonna t-il à la comtesse en désignant la tas de paille humide qui lui servait de lit.

Un garde arriva en trompe devant la gêole du jeune roi qui peinait à maintenir la grille en place sans lui prêter la moindre attention avant de disparaitre à nouveaux dans les profondeur de la bastille sous les injures des autres prisonniers.
Après un instant Philippe posa le plus délicatement possible la lourde armature de fer que seule la force du désespoir lui avait permis de porter et fit signe à Mincéra.
- La voie est libre, sortons vite !

HS: attend que je réfléchisse, parce que en fait, tu voix j'en est eu plusieurs ... A non c'est vrai je confonds avec mes amants. lol.

La jeune femme ne se fit pas prier, elle sortit aussi vite du tas paille qu'elle y était entrée. Elle pris Philippe par une main et l'entraina avec elle. Elle ne savait pas comment faire pour lui enlever cet encombrent masque de fer qu'il lui cachait le visage, puis elle vit le cadenas qui le fermait, et elle se rappela alors, qu'elle avait vu une cisaille pas très loin après avoir couru quels que instant, elle retrouva l'objet en question et enleva l'imposant masque du visage de Philippe. Elle resta un court instant à contempler la beauté de son visage, pour enfin réaliser qu'il ressemblait trait pour trait au roi Louis XIV. Puis la jeune femme reprit la main du beau jeune homme pour continuer la course afin de sortir.

H.S: Dsl c'est un peut gros l'histoire de la cisaille en même temps c'est comme les gonds à demis cylindre lol.

Un sentiment de légèreté envahit Philippe tandis que le lourd masque qu'il portait depuis six ans tombait au sol dans un bruit sourd. Il aurait aimé profiter plus longtemps de son bien-être mais le temps pressé et la jeune fille lui attrapa la main et l'entraina avec elle.

Après quelques minutes de course effrenée, les deux jeunes gens arrivèrent enfin aux portes de la Bastille, s'engouffrant dans la cour de la place-fort. Des dizianes de gardes se retournèrent en les voyant et se précipitèrent vers eux.

Soudain, arrivé à quleques mètre du jeune Roi et de Mincéra, ils s'arrêtèrent brutalement.
- Veuillez nous excuser votre Majesté.... bredouilla l'un d'eux, les yeux fuyant.
Décontenancé, Philippe regarda le garde qui venait de prononcer ses mots. Même s'il ne comprenait rien, il fallait jouer le jeu, c'était le seul moyen de s'en sortir.
- Reprenez la garde. Je n'aimerai pour rien au monde que l'un de ses fous sorte de ces murs. ordonna t-il d'un voix sans appel.

A son plus grand étonnement, les gardes s'éxecutèrent sans un mot et regagnièrent leur poste.
Philippe fit un signe de tête à Mincéra et ils quittèrent la Bastille d'un faux air dégagé.

» Après la Bastille