Après la Bastille

Après avoir marché quelques instants dans les rue de la magnifique capitale française du nom de Paris. Les deux jeunes gens arrivèrent devant l'imposante cathédrale "Notre dames de Paris". La jeune femme qui avait fait sortir Philippe décida d'entrer pour pouvoir se cacher.
Là, elle alla s'assoir sur un des banc de l'église devant l'autel, elle fut suivi par Philippe et se tourna vers lui elle regarda alors son visage dans les moindres détails, il ressemblait traits pour traits au roi. Elle posa alors une de ses main, qui était douce et chaude, sur son magnifique visage, le jeune homme avait beau ressembler au roi, elle sentait qu'il était différent, pour cause elle ne l'aurait pas aidé autrement, car même si c'est une des favorites du roi, elle le déteste. Elle rapprocha alors doucement son visage du belle homme , et s'arréta à quelques centimètre de ses lèvre, elle avais horriblement envie de l'embrasser, mais elle ne le connaissait pas. Elle ne savait pas si elle devait...
Elle finit par l'embrasser doucement et tendrement avec une ébauche de sentiment amoureux.

Complétement paralysé, Philippe ne réagit pas immédiatemment. Un étrange sentiment prit possession son coeur tandis qu'une chaleur toride envahissait son corps. Durant toute ses années à la Bastille, le jeune Roi n'avait jamais pu même apercevoir la robe d'une femme et voila qu'une magnifique comtesse l'embrassait.

Malgré cela, Philippe la repoussa d'un geste vif, comme si les jolies lèvres de la jeune fille l'avaient brûlaient.
- Je... je suis désolé mais... bredouilla t-il, les joues en feu. Mais on ne se connait même pas et... enfin... je vous suis très reconnaissant et...
Le jeune souverain baissa les yeux. Il avait pris peur. Contrairement à son frère qui était un coureur de jupon, Philippe était plutôt timide.

La jeune comtesse baissa la tête, ses joues avaient pris un teinte rosée, on pouvait apercevoir un sourire gêné sur ses lèvres. Elle savait très bien ce qu'elle risquait lorsqu'elle fit ce geste, elle ne voulais pas que Philippe la croix pour ce qu'elle n'était pas. Elle releva alors les yeux pour fixer ceux du jeune homme et lui dit:

"Je suis désolé. Je n'aurais pas du vous embrasser alors que l'on ne se connait pas. Seulement..."

Elle ne termina pas sa phrase et les yeux vers le plafond de la cathédrale, elle la trouvait magnifique et l'admira un instant avant de reprendre.

" J'espère que vous ne vous faites pas une mauvaise opinion sur moi."

En réponse, un doux sourire étira les lèvres du jeune souverain.
- Mon estime pour vous ne serez changé aussi rapidement et pour une chose aussi flatteuse qu'un baiser après ce que vous venez de faire pour moi.Répondit-il d'un ton apaisant.
Des bruit de pas ce fit entendre devant la cathédrale, faisant sursauter Philippe.

- Il faut trouver un abris sinon nous serons découvert.
Il se tourna vers Mincéra.
- Madame, je vous remercie de tout mon coeur mais si vous restez avec moi, vous serez en danger. Je vous conseille fortement de regagner votre maison avant que nous ne soyons pris.

Mincéra se leva d'un bond et répondit au jeune homme:

"Il est hors de question que je vous laissa ainsi, je vous est aidée à sortir, je continuerais à vous aider quoi qu'il arrive. Car mon souhait le plus cher et de faire tomber le roi, je déteste cet homme, et j'aimerais ne plus le voir au pouvoir."

Elle regarda autour d'elle et vit une petite porte, elle devait surement mené au appartement du prêtre. La jeune femme se dirigea vers cette porte et fit signe à Philippe de la suivre.

Et Philippe la suivit sans un mot. Quelque chose le troublait. Pourquoi le garde l'avait-il confondu avec le Roi, et pourquoi cette jeune femme parlait à présent de reverser son souverain.

Les deux "criminels" se cachèrent dans un confessoire, espérant que personne n'aurait la mauvaise idée de se confesser dans celui-la.

- Mais enfin, quel est le rapport entre le roi et moi ? chuchota avec impatience le jeune prisonnier une fois que les bruits s'étaient tus. Pourquoi m'a-t-on appelé "Sa Majesté" lorsque nous sortions de la Bastille ?

Une curiosité dévorante envahissait à présent son esprit enfermé depuis six ans. Il avait tout de même le droit de connaître ce qu'on lui avait toujours caché, il voulait savoir qui il était.

La jeune comtesse connaissais Philippe depuis si peut de temps, mais elle comprenais la souffrance qu'il endurais, et savais à présent pourquoi il portait un masque lorsqu'il était à la Bastille. Elle décida alors de prendre un miroir, sachant très bien quel réaction le jeune homme aurait, il ne savais rien de tout cela et donc par conséquent il ne pouvait pas savoir qu'il ressemblait au roi. Mincéra pris son petit miroir de poche, et le mis devant le visage de Philippe en lui disant:

"Vous voyez votre visage? Ce n'est pas le votre... pas totalement... car il y à une personne qui vous ressemble traits pour traits, vous êtes identiques... et pourtant... si différent..."

Elle rangea son miroir, pour prendre les mains de celui dont elle était tombé amoureuse, et continua:

"Philippe... vous êtes le frère jumeaux du roi... C'est pour cela qu'on à pu sortir si facilement de la Bastille!"

» Dernière nuit à la Bastille